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Jules Cheret


Article Publié en 2010
Cet article fait partie d'une série d'articles appelée "L'Encyclopédie". Des dossiers plus descriptifs faisant la synthèse des vies de grand publicitaires. Les affiches sont à titre illustratif en provenance de plusieurs sites.

Jules Chéret en 5 dates clés

1er juin 1836 : naissance à Paris

1866 : Jules Chéret fonde sa propre imprimerie

1881 : vente de la dite imprimerie mais il conserve la direction artistique

1889 : obtient la Légion d'Honneur

23 septembre 1932 : décès à Nice

Du mouvement et des femmes, le style Chéret 

Jules Chéret naît le 1er juin 1836 à Paris. D'un père ouvrier typographe, il est placé dès ses 13 ans chez un lithographe et fréquente le Louvre. En 1854 il va à Londres et découvre les oeuvres de Turner, il y retourne une seconde fois de 1859 à 1866 où il rencontre le parfumeur Eugène Rimmel. Pour lui il créé des étiquettes de produits de beauté et se perfectionne au gré de ses séjours à la lithographie.

Avec l'aide de Rimmel il fonde sa propre imprimerie en 1866, il va créé plus de 1000 affiches et c'est la naissance de l'affiche artistique commerciale. Son imprimerie marche très bien, il la vend en 1881 mais conserve la direction artistique. Il utilise des couleurs très vives et des personnages féminins récurrents.

Saxoléine, parmi les oeuvres les plus connues de Chéret

Hygiène et cabaret

Cette légèreté et cette impression de mouvement devient une spécificité du style Chéret, si bien que ses égéries féminines deviennent les "Cherettes" et vont inspirer des générations d'artistes : Lautrec, Bonnard, Meunier, Livemont...

 Du tonique "Kola" et des lunettes

Théâtre et pastilles

Fêtes et représentations 

En 1889, il a la médaille d'or de l'exposition universelle et un an plus tard est nommé chevalier de la Légion d'Honneur comme :

"Créateur d'une industrie d'art depuis 1866 pour l'application de l'art à l'impression commerciale et industrielle"

 Moulin Rouge et Saxoléine avec "les Chérettes"

 Des femmes, encore des femmes

 Job, annonceur en commun avec Mucha pour deux traitements opposés

Progressivement il se concentre sur la peinture murale et la tapisserie. En 1928 on lui consacre un musée à Nice. Au furet à mesure des mois, il devient aveugle et mourra à Nice le 23 septembre 1932.